MAURIAC (François).
La Pierre d'achoppement.
Monaco Éditions du Rocher 1951
in-12, demi-maroquin gris anthracite bordé de filets dorés, dos à fins nerfs, plats de papier marbré, doublures et gardes de papier peigné, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), III + 129 pp. Edition originale. Un 5 exemplaires de tête numérotés sur Hollande Van Gelder. En parfaite condition.Alors que le communisme étend son empire et que la foi semble en déclin, cet essai offensif s'interroge sur la responsabilité de l'Église, des gens d'Église et du chrétien Mauriac. Au cours de son histoire, l'Église souvent s'est mise au service des puissants. « Sous les plumes » de la mère-poule, « prolifère toute une vermine : superstitions, manies ». Les clercs ont péché par rigorisme et prêché la mariolâtrie. À cause d'une éducation trop effusive, Mauriac s'est posé en chrétien, sans toujours vivre pleinement son christianisme. Ne serait-il pas victime lui-même de « ce mensonge à l'intérieur de la vérité » qu'il dénonce dans l'institution ? Mais il ne faut pas désespérer : l'expérience des prêtres-ouvriers montre la voie d'une rechristianisation. Une « Postface » défend, contre les protestants, la promulgation récente du dogme de l'Assomption de Marie.
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